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Présenter une recherche documentaire à l'oral
La structuration des notes selon un plan personnel et original, menée à bien dans l’étape de structuration, est l’une des étapes-clés d’un travail de recherche. Elle précède logiquement l’étape suivante : la présentation du résultat des recherches.

Que cette présentation soit écrite (dossier documentaire) ou orale (exposé en classe), elle est essentielle et fait partie intégrante du travail de recherche.

Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de recherche solitaire. Pour qu’une recherche ait du sens, il faut la soumettre à la critique de tous les autres chercheurs, et donc à celle du professeur et des autres élèves de la classe.

Ce sont eux qui, en prenant connaissance de votre raisonnement, de vos arguments, de vos exemples et de vos sources, jugeront si les réponses que vous apportez au problème posé sont satisfaisantes ou non. Leurs critiques constructives — positives ou négatives — vous permettront de confirmer ou de nuancer certaines de vos conclusions.

Bien sûr, présenter les résultats de sa recherche, c’est prendre un risque. Prendre le risque d’avoir fait fausse route, d’avoir manqué de logique, d’avoir oublié certaines étapes du raisonnement, d’avoir négligé une partie du problème. C’est la « règle du jeu », et la seule façon de progresser.

1. Préparez vos notes et documents

→ Préparer n’est pas rédiger

Pour réussir un exposé, il faut l’avoir bien préparé. Quand on ne maîtrise pas bien son sujet, on bafouille, on s’embrouille, et finalement, on ne sait plus quoi dire…

Préparer un exposé, ce n’est ni lire un texte rédigé à l’avance, ni réciter un texte appris par cœur. Pourquoi ? Parce que le rythme de la lecture et celui de la parole ne sont pas les mêmes, et surtout parce que les règles de l’oral et celles de l’écrit sont totalement différentes.
  • Lorsqu’on lit, on a tendance à aller trop vite et à ne pas suffisamment marquer les enchaînements logiques et les étapes du raisonnement. De plus, la voix, un peu altérée par le trac, est monocorde : le risque est que le public s’ennuie et cesse d’écouter.
  • De même, lorsqu’on lit ou qu’on récite un texte écrit, on ne respecte pas vraiment les règles de l’oral : normalement, à l’oral, on fait des phrases plus courtes et plus simples, on respecte d’assez longues pauses, et on marque très fortement la logique du discours (on dit explicitement, plusieurs fois au besoin, quel est le rapport entre deux idées).
Mais ne pas écrire son discours ne signifie pas qu’il ne faille rien écrire du tout. Au contraire, il est indispensable de préparer des notes écrites non rédigées mais détaillées, comme une sorte de fil conducteur qui guide le discours et soulage la mémoire.

Comment préparer le « fil conducteur » d’un exposé

Il existe différentes méthodes pour préparer les notes d’un exposé. L’une des plus simples et des plus efficaces consiste à utiliser autant de fiches cartonnées qu’il y a d’étapes dans le raisonnement. Sur chaque fiche, on inscrit le titre de la partie et/ou de la sous-partie concernée, ainsi qu’un résumé rapide, sous forme de notes rédigées, des idées principales et des exemples que l’on souhaite y traiter.

Attention ! Pensez à écrire de façon lisible et en suffisamment gros caractères sur ces fiches : cela permet d’en prendre connaissance d’un simple coup d’œil, sans rompre le fil de son discours, de ne pas perdre de temps à déchiffrer sa propre écriture ou d’avoir l’air totalement perdu dans son propre exposé.
  • N’écrivez complètement que l’introduction (pour faciliter le début de l’exposé et éviter ainsi la panique ou le « trou de mémoire »), les phrases de transition entre les différentes parties (pour ne pas perdre le fil de son discours) et la conclusion. Ces quelques phrases rédigées doivent être courtes et faciles à comprendre.
  • Il est possible de commencer l’introduction par un exemple imagé, proche des préoccupations de son public, de façon à accrocher d’emblée son attention.
  • La conclusion peut être plus courte que celle d’un travail écrit : elle doit surtout reprendre chacune des étapes du développement (voilà d’où on est parti, voilà ce que l’on a montré, voilà ce que l’on a apporté) et ouvrir sur une perspective plus générale.

2. Affronter la situation

Réussir un exposé est avant tout une question de préparation ; mais il faut aussi affronter le fait de devoir parler en public. Comme pour l’écriture, certains se sentent d’emblée plus à l’aise que d’autres devant un public, mais la prise de parole, tout comme l’écriture, se travaille.

Le stress ressenti au moment de prendre la parole devant tout le monde est une réaction normale. Tout le monde a le trac avant de s’adresser à un groupe ; cela prouve que l’on se sent impliqué et que l’on a envie de réussir.

Cependant, il arrive que l’on se sente complètement paralysé par l’angoisse, surtout lors des tout premiers exposés, tant qu’on n’a pas encore confiance en sa capacité à prendre la parole en public.

La meilleure façon de lutter contre cette angoisse, c’est de bien préparer votre exposé, et de vous entraîner suffisamment : plus vous aurez répété votre discours à haute voix (seul et/ou devant une ou plusieurs autres personnes pour vous habituer à prendre la parole devant un « public »), plus vous le maîtriserez, plus vous vous sentirez rapidement à l’aise lorsque vous serez en situation, et plus vite les sensations désagréables liées au stress disparaîtront.

Voir aussi Présenter une recherche documentaire à l’écrit.
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